S’organiser différemment, la clé de l’épanouissement

Vous souhaitez que vos collaborateurs soient fiers de venir travailler ? Qu’ils prennent des initiatives ? Qu’ils s’impliquent dans leur travail ? Inspirez-vous de Vetex en réfléchissant à comment vous pourriez organiser le travail.

Vetex est un expert pionnier dans le revêtement et le laminage textiles. Son offre de produits hautement technologiques comprend notamment des rubans étanches et imperméables pour les chaussures de marche et les vêtements de travail, mais aussi des laminages réutilisables qui empêchent le sang et les bactéries de passer lors des utilisations médicales. Cette famille de 80 collaborateurs recherche l’excellence jour après jour. Dans les produits, dans son service clientèle et dans la durabilité.

La numérisation pour des emplois durables

La numérisation est une étape incontournable pour les entreprises qui souhaitent continuer à innover et à fournir des produits d’exception. Julie Willemijns, HR Manager, nous en dit plus : « Notre production implique encore beaucoup de travail manuel et répétitif. Chez Vetex, nous cherchons constamment à rendre le travail aussi agréable et efficace que possible. » Son collègue, Jo Cinjaere (Maintenance & Engineering Manager), la rejoint : « Nous voulons que nos collaborateurs soient aussi fiers que possible de leur travail et des produits qu’ils fabriquent ».

Au-delà de la technologie

Dans cette optique, Vetex souhaite élargir les compétences de son personnel et mieux le soutenir à travers la numérisation. « C’est tout le contraire de l’automatisation qui fait disparaître les emplois », souligne Julie. « Le lab d’innovation de Workitects m’a fait réaliser que la numérisation est bien plus qu’une transformation technique », avoue Renzo Callebert, responsable Lean et Formation. « Et que l’on ne peut se baser sur les données que lorsque la structure de l’organisation le permet. »

Embarquer tout le monde, étape par étape

« Nous avons tout de suite été séduits par l’idée d’avoir une organisation du travail innovante, une approche par flux, des équipes autonomes et moins de hiérarchie pour encourager la collaboration », explique Renzo. « Workitects nous a aidés à emboîter chaque pièce du puzzle : notre flux de travail doit être axé sur les produits. » La vision est claire, mais la manière de la matérialiser va être définie progressivement et avec le personnel. « Nous organisons actuellement des groupes de travail pour impliquer les travailleurs dans ce processus », explique Julie. « Les réactions sont positives. L’enthousiasme, la motivation et la résilience sont grands. Les gens sont heureux que l’on évoque leurs difficultés quotidiennes, que l’on soit solidaires. »

Des équipes autonomes, accompagnées de coachs

« Simplifiez-vous la vie le plus possible », affirme Jo en riant. « C’est le principe qui doit prévaloir. » « Si l’on peut faire une tache en trois étapes au lieu de dix, ça apporte un gain d’efficacité, de sécurité et d’ergonomie », souligne Renzo. « Cela libère du temps pour d’autres choses. On crée plus de valeur, ce qui rend le travail plus gratifiant. » « Nous rêvons d’évoluer vers des équipes autonomes », ajoute Julie. « Cela nécessite un certain lâcher-prise de la part des responsables. Ils devront être moins dans la supervision et la décision, et davantage dans le coaching. Le principe, c’est de se rendre dispensable. »

Responsabiliser son personnel

« Pour changer sa manière de travailler, l’encadrement est très important », affirme Jo. « Cobot nous a donné les graines pour revoir notre organisation, et Workitects les a semées, fertilisées et arrosées avec nous. Nous en sommes aujourd’hui à notre première récolte. Nous sommes par exemple plus proches les uns des autres. Lorsqu’il y a un problème, tout le monde s’en empare. » Les collaborateurs sentent ce vent de changement. « On communique plus », confirme Heidi Noyez, opératrice polyvalente. « Nous avons notre mot à dire et pouvons nous adresser à n’importe qui. Les escaliers ont disparu, les portes sont ouvertes. Les collègues se pointent également moins du doigt. L’ambiance est meilleure. Maintenant, j’aime vraiment venir travailler… Enfin, la plupart du temps », plaisante-t-elle.